• Jour 6

    Vendredi 2 mai 2014 :                                                               IMILCHIL  >   MERZOUGA

     

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    • GORGES DU TODRA (TINGHIR) :

    Au nord-ouest de Rissani, au nord-est d’Ouarzazate et à 15 km du centre de Tinghir, portes d’entrée du Haut Atlas des villages de Tamtatoucht et d’imilchil, les gorges du Todra, hautes falaises de calcaire qui semblent telle une faille creusée par l’oued Todra depuis des millénaires, impressionnent par leur à-pic spectaculaire plongeant jusqu’au lit de la rivière. Longues de 600 mètres environ, les gorges, au plus étroit, sont larges d'à peine 10 mètres. Autant dire qu'à cet endroit précis, le soleil ne pénètre pas très longtemps, et qu'en hiver, il y fait très froid. Avec des cimes qui s’élèvent jusqu’à 300 mètres au dessus du Todra qui serpente depuis  sa source dans les montagnes du Haut Atlas, les gorges du Todra occupent une place primordiale dans la vallée; d’une part, en protégeant le cours de l’oued Todra qui alimente la palmeraie sur plusieurs dizaines de km mais aussi de part leur fonction symbolique et identitaire pour la population bien consciente que la position géographique de Tinghir se définie souvent dans cette oeuvre naturelle et unique. On peut avancer à l'intérieur des gorges sur une bonne route en bitume, étroite, jusqu'à une rivière où l'on passe à gué. Puis le chemin est en terre avec des cailloux.

    L'oued de Todra est un des oueds droite du Chéris, il change de nom dans sa partie inférieur et prend celui du district qu'il traverse, le ferkle, avant de se jeter dans le chéris. L'oued todra descendant du grand Atlas est alimenté dans sa partie haute et ne manque jamais d'eau, tout au moins dans sa moyenne vallée.
    L'oued todra à une eau limpide et agréable au goût, son lit n'en manque jamais; un grand nombre de canaux en dérivent, donnant en tous temps un arrosage abondant aux plantation qui le bordent. Pendant la partie inférieur de son cours où il traverse l'étage inférieur de la plaine, il coule au milieu d'une tranchée d'environ 1000 mètre de large séparée du terrain voisin par des talus escarpés de 8 à 10 mètres. Le fond de la tranchée, de sable, est couvert de cultures et de palmiers : c'est le cœur de l'oasis… dans la partie où il traverse l'étage supérieur, l'oued s'y creuse une vallée à pentes douces ayant au font 1200 à 1500 mètre de large. Au moment de la fonte des neiges, l'oued Todra trop puissant, franchit parfois son gouffre de testafit. Il poursuit son cours à travers la plaine dans un lit qui tout le reste de l'année n'est qu'un large chemin rempli de galets ainsi, pendant quelque jours chaque année l'oued Todra et l'oued Ferkla ne sont qu'une seule rivière. Le Todra compte quelque affluent, presque toujours à sec. Les principaux sont : sur la rive gauche, l'assif tidrin ; sur l'assif droite, l'Imi N'OUZLAG, qui conflue aux Aît snan, l'oued Arg n'sidi Ali ou Bourk, qui conflue à Taourirt n'imzilen, et l'oued imider qui se jette dans le Todra à taria. Tous les oueds n'ont d'eau qu'au moment des pluies. 

    La vallée de Todra conserve un patrimoine architectural remarquable à plusieurs égards, en particulier par son harmonieuse intégration aux paysages dans lesquels il s'insère, celui-ci comporte une quarantaine de Ksar et Kasbahs ayant des proportions et des volumes variables mais la vie quotidienne qui s y déroule est caractéristique et dénote une identité séculaire. Ces villages fortifiés (Ksour) et Kasbahs s'échelonnent le long des deux rives de l'oued todra de la haute à la basse vallée. 

    Juste avant d'arriver à Tinghir, vous pouvez vous arrêter à la fameuse source du Poisson sacré, une source d'eau plus chaudes, où vivent des poissons que nul n'a le droit de pêcher, mais qui mérite une rapide photo; mieux vaut ne pas s'y attarder car une foule d'enfants viendra vous importuner en tentant de vous vendre leurs marchandises faites à la main.

    Peut être rencontrerez vous la chèvre des gorges? Il y a plus de huit ans, un petit matin, elle s'échappa du troupeau, pour éviter le sacrifice. Et depuis tout ce temps, elle vit libre, en hauteur, ne se laissant jamais approcher. Elle vient au petit matin s'abreuver dans les gorges, avant que les bergers n'arrivent, et puis elle se sauve à nouveau sur les hauteurs.

     

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    Merzouga est un petit village saharien situé dans le sud-est du pays, à 35 kilomètres de Rissani, à 50 kilomètres d’Erfoud et à 50 kilomètres de la frontière algérienne. Ce village est réputé pour ses dunes, les plus hautes du Maroc et jouxte l’erg Chebbi. Parmi toutes les dunes du Maroc, la dune de Merzouga est le lieu incontournable de l'Erg Chebbi. D'une hauteur de près de 160 mètres, qui mesure 5 kms de large sur plus de 20 kms de long. Son ascension est difficile, mais l'arrivée à son sommet garantie une extase incroyable. Le panorama sur toute la région, le village en contrebas et le lac en face vous ébahira. Il est conseillé de grimper sur les dunes en fin d'après-midi lorsque la température est supportable, afin de profiter du spectacle magique du coucher de soleil sur le lac.

    Que ce soit un coucher ou un lever du soleil, pénétrez à l’intérieur des dunes, accompagné de dromadaires, et même faire l’expérience d’une nuit à la belle étoile, où vous découvrirez soudainement combien la voie lactée peut être brillante, loin de la pollution visuelle de nos grandes villes.

    L’erg abrite de nombreuses espèces d’oiseaux endémiques. Les endroits les plus sauvages se trouvent en passant par l’est. Enfin, il est possible, au printemps, qu’un lac saisonnier surgisse, au nord-ouest, attirant flamants roses et autres oiseaux d’eau douce.

    Le chamelier, après avoir vérifié que la selle est correctement maintenue au dromadaire, vous invite à vous hisser sur la monture qui, assise, attend patiemment. Le dromadaire se lève en montant ses pattes arrière provoquant un basculement vers l’avant et enfin se stabilise, debout, sur ses quatre pattes. L’aventure commence !

    Quelques dizaines de mètres sur le reg, espace plat de sable noir parfois caillouteux, et enfin c’est l’entrée au sein des dunes. Le caravanier marche devant en guidant le dromadaire de tête, le meneur du groupe, par une cordelette. D’un pas nonchalant le camélidé contourne les dunes et s’enfonce progressivement au cœur de cette immense étendue de sable doré.

    Enfin c’est l’arrivée au campement. Le chamelier après s’être occupé des valeureux dromadaires vous concoctera le repas du soir. La soirée commence sous un ciel fabuleusement étoilé. Les nuits sur matelas ou lits de camps, sous les tentes berbères en poils de chèvre ou de dromadaire et pourquoi pas à la (très) belle étoile seront d’un silence absolu.

    Le lendemain matin le soleil se charge, gentiment mais sûrement, de vous réveiller. Le petit-déjeuner pris, c’est le moment du retour. L’arrivée à l’auberge sera le moment tant attendu de prendre une bonne douche bien méritée. En petit groupe, entre amis ou en famille l’expérience du désert restera unique.

     

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    Les participantes et les Pilotes

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