• Jour 7

    Samedi 3 mai 2014 :                                                                         MERZOUGA   >   N'KOB

     

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    • RISSANI  (ville impériale des sables) : 

    Ville sainte et berceau de l'actuelle dynastie des Alaouites d’où partit en 1666 Moulay er Rachid pour conquérir le Maroc et renverser les Sâadiens. Alaouites dont la famille royale est issue, Rissani, avec son souk riche en artisanat et ses magnifiques ksour en ville et aux alentours, nous invite à mieux découvrir ses charmes et son atmosphère présaharienne. 

    Rissani, capitale du Tafilalet abrite des enceintes de vestiges et de palais, par exemple le ksar Aber, élevé au XIX° siècle, où les souverains protégeaient une partie de leur trésor, sous la garde de plusieurs centaines de soldats noirs. Ou bien le ksar Oulad Abdelhalim, construit au début du siècle, et dont il reste de fort beaux éléments de décoration. La zaouïa de Moulay Ali-ash-Sharif, le fondateur de la dynastie est, elle, en parfait état.

    Ancien centre caravanier majeur, Rissani est resté un des grands centres commerciaux de la région, avec un grand souk. On y trouve de tout, et les porteurs d’eau sont beaucoup plus amènes qu’à Marrakech. Mais l’or, l’ivoire, les esclaves des caravanes ont disparu, et le sel, autrefois importé du Mali, n’a plus sa valeur antique. Le cuir filali, fait à Rissani, est connu dans le Maroc entier. Il s’agit d’un cuir fin et souple, fait de peaux de chèvres tannées avec des écorces de tamaris. Dans le centre se trouvent la plupart des services et magasins; cette partie de la ville est aisée à explorer où les cafés et restaurants servent les classiques tagines et omelettes et surtout la medfouna, spécialité de la région du Tafilalet. C’est un pain farci de viande hachée, d’œufs pochés, d’oignons et légèrement épicé… un vrai délice !

     

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    • ALNIF :

    La petite ville d’Alnif est organisée le long de l’artère principale où se trouvent une station-service, des pharmacies, banques, épiceries, cafés-restaurants, hôtels bon marché ainsi que quelques magasins de souvenirs spécialisés dans les fossiles et minéraux. Le souk hebdomadaire a lieu le mardi, dans une vieille enceinte située au centre du village. Alnif est aussi réputée pour… sa pomme de terre, la meilleure du Maroc ! Dit-on…

    Alnif est située au cœur d’un environnement riche en météorites et fossiles. Les géologues amateurs ou confirmés seront ravis d’y mettre à jour, entre autres des Trilobites, ces animaux marins qui peuplaient les océans de l’ère primaire (de 500 à 250 millions d’années) ou de partir à la découverte des gravures rupestres dans ses plaines rocailleuses et arides. Sur place il est possible en se renseignant auprès d’un des magasins spécialisés, d’organiser une expédition sur les sites alentours. 

     

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    • TAZZARINE :

    Tazzarine et la hamada du Drâa, village, en bordure du désert, le djebel Sagho, entre les dernières palmeraies et les regs arides d'un désert abrupt et sévère. Mais au centre de la médina, derrière les murailles de pisé, se cachent des jardins éclatants, bougainvillés, hibiscus, orangers, dattiers, les champs de henné... et dans la hamada, des oasis naturelles parsèment le désert de surprenants ilôts verts. A quelques heures de marche de Serdrar ou Timganine, du barrage Aït Atmane, dans une région où les fossiles se ramassent à la pelle et où les étoiles filantes animent le ciel, c'est l'endroit idéal pour découvrir la vie du désert, avec les derniers nomades Aït Atta

    Sa palmeraie est une des dernières avant le désert, celui de la Hamada du Draa, qui va ensuite descendre peu à peu jusqu'au djebel Zireg, puis l'Algérie et le Sahara. Mais Tazzarine est aussi tout près de la rose... Cette situation en avait fait une étape sur les routes des caravanes Nord-Sud, ces fameuses azalaï ou caravanes du sel, qui transportaient aussi de l'or, des esclaves, du sucre, du cuir de Marrakech et du Tafilalt. Et cette diversité se retrouve dans sa population : en plein territoire Aït Atta, la majeure partie de ses habitants sont bien sûrs des berbères, qui parlent le tamazight, mais on trouve aussi des almoravides, des chorfas, des Gnaouas, et il y avait autrefois un gros mellah.

    La ville a subi une profonde transformation avec l'arrivée du goudron. Le centre s'est déplacé des vieux douars de la médina, cachés derrière des murs de terre dans les détours de la palmeraie, vers la route, le long de laquelle se sont construits des bâtiments modernes, béton peint couleur ocre. Les petits souks des douars sont de moins en moins fréquentés, au profit du grand souk hebdomadaire du mercredi. A l'entrée de la ville, en venant de Ouarzazate ou Zagora se trouve en hauteur le caïdat, et un centre de santé, et sur la gauche, passé le pont sur l'oued, un chemin qui s'enfonce vers la partie ancienne de la ville.

    C'est là qu'on pourra voir les jardins secrets, les marabouts et les dédales des ksours, qui protègent à la fois de l'ombre, et en des temps pas si reculés que ça, des attaques ennemies. Tazzarine a, dans le passé, scellé des alliances, notamment avec les Aït Moghad, qui sont plutôt du côté de tineghir et de goulmima, et chaque année, un pélerinage a lieu, qui permet la rencontre des membres des zaouïas, en mémoire de Sidi Abderrahmane El Aroussi, le marabout descendant de Sidi Ahmed El Aroussi et le fondateur de la tribu des Aroussiyine, de la tribu de Ma El Aïnine, et de El Hiba, dont le chef de tribu qui résistera si longtemps aux français, s'enfermera dans Taroudant, et ira se perdre devant les murailles de Marrakech contre les fusils français, bien plus évolués que ses pétoires. Un peu comme un chouan chez nous... L'histoire du Maroc est riche, et toute la vie du sud est façonnée par ces alliances et ces mémoires, d'histoires que le grand-père de votre guide a vécues, et qu'il lui a racontées quand il était petit...

     

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    • N’KOB :

    Le village aux 45 kasbahs. N’Kob, tire son nom d’une grotte nommée N’Akb, qu'il faut visiter, située non loin qui servait autrefois de gîte d’étapes pour les nomades appartenant à la grande confédération des tribus Aït Atta.
    Les kasbahs de N’Kob, imposantes, restaurées et entretenues confèrent un charme indéniable à ce paisible village, planté là dans un décor lunaire. L’oasis, parcelles de cultures et nombreux palmiers dattiers, apporte sa contribution à la qualité du lieu. Venir y flâner dès l’aube est un moment appréciable.
    Tout autour c’est la hamada, plaine rocailleuse relativement rude en été, mais impressionnante de beauté et de contraste. N’Kob est aussi située sur un territoire comprenant des sites de gravures rupestres, d’extraction de marbre et fossiles.
    Pour l’organisation et les renseignements sur les diverses randonnées pédestres, le bureau des guides de montagne se trouve à l’entrée de la ville en arrivant de Tazzarine.


     

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    Les participantes et les Pilotes

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